« C’est bien en prétendant projeter l’idéal de nos sociétés que le sport en vient à en représenter la part d’ombre et les possibles ratés. Dans un monde sans transcendance et sans dieux, le sport serait un des derniers lieux exprimant de l’idéal, voire du sacré. Sa visibilité même, son simplisme sans doute, sa volonté obscure de constituer un monde séparé et “préservé” en font aussi un des lieux d’une hypocrisie rampante, sinon d’une évidente vulnérabilité. Plus que d’autres pratiques, le sport révèle nos sociétés. » (Georges Vigarello)