Il faut que tu me comptes parmi nous
Par Timotéo Sergoï
« À chaque jour suffit son poème.
Dans le contexte du confinement obligatoire actuel, je vous propose d’imprimer cette image et de l’afficher à votre fenêtre ou sur un mur de votre choix, visible par vous autant que par les voisins, les passants, les absents.
Il changera tous les jours.
Les clefs qui ouvriront toutes les portes s’appellent crayons, gommes et papier blanc. »
C’est avec ces mots que, du 20 mars au 8 mai 2020, durant les 50 jours de confinement forcé dû au COVID19, j’envoie une fenêtre par jour, depuis mon bateau-atelier, comme pour mieux respirer un air conditionné, à près de 200 personnes autour de moi. Maigre consolation pour les uns, soutien pour le courage des autres, la série de linogravures a tout de même été vue aux fenêtres de près de 40 d’entre les correspondants, entre Bruxelles et Genève, en Gaume comme en Australie.
« La poésie est inutile, un peu comme la pluie », disait René-Guy Cadoux. On va voir ça.
T. Sergoï
Artiste, poète, comédien, voyageur, Timotéo Sergoï vit entre deux villes et deux ciels. Il est l’auteur d’une douzaine de livres, recueils et carnets de voyage, dont Apocapitalypse (Territoires de la Mémoire, 2019), Traverser le monde avec un sac de plumes (Murmure des Soirs, 2019) ou encore Les cages thoraciques (Éditions Le Cormier, 2016).
Fiche technique
- Collection
- Points d'encrage
- Date de parution
- Janvier 2022
- Nombre de pages
- 117
- Format
- 20 x 20 cm
- ISBN
- 978-2-930408-49-1
- Dépôt légal
- D/2021/9464/3